Au le Centre d’innovation sur la santé du cerveau et le vieillissement (CABHI), nous veillons à ce que les innovations prometteuses atteignent les communautés à l’échelle nationale, en soutenant et en développant des solutions locales qui améliorent la vie des personnes âgées dans toutes les provinces et tous les territoires.
En avril, le CABHI, propulsé par Baycrest, a organisé un événement axé sur la recherche et l’innovation à Calgary, en Alberta, afin de soutenir son écosystème d’innovation local et de développer notre communauté d’innovation sur la côte ouest du Canada. Grâce à des partenariats avec la bibliothèque publique de Calgary et le Brenda Strafford Centre on Aging de l’Université de Calgary, nous avons pu soutenir l’infrastructure d’innovation locale et attirer un large public composé d’étudiants, d’universitaires, de chercheurs, de représentants d’organismes de soins de santé et de membres du grand public intéressés par les plus récentes avancées dans le domaine de la recherche et de l’innovation.
La soirée comprenait des kiosques interactifs où les exposants ont présenté les avancées en matière de vieillissement et de santé du cerveau, offrant ainsi aux participants l’occasion de s’informer sur les ressources locales liées au vieillissement et à la santé du cerveau et d’accéder à un soutien local tout au long de leur parcours de recherche et d’innovation. Nous avons notamment accueilli les exposants suivants :
- University of Calgary
- Bibliothèque de Calgary
- Baycrest
- Neuraura
- Brenda Strafford Centre on Aging
- Dre Pamela Roach
- Dre Sayeh Bayat
- Hotchkiss Brain Institute
- CLiQ – The Barrie Strafford Centre for Learning, Innovation, and Research
- Alzheimer Calgary
- Dementia Network Calgary
- Caregivers Alberta
- Kaleidoscope XR
- Nat Hacks
Le programme principal de l’événement consistait en une discussion informelle inspirante et sincère au cours de laquelle nos modérateurs et panélistes, la Dre Allison Sekuler, Jay Ingram, Claire Dixon et la Dre Andrea Protzner, ont discuté de leur parcours dans le secteur du vieillissement et de la santé du cerveau, ont partagé des enseignements précieux et ont donné un aperçu des nouvelles tendances en matière d’innovation.
L’un des points centraux de la conversation a été la transition réussie entre le milieu universitaire ou le laboratoire et le monde professionnel afin d’avoir un véritable impact sur la société. Souvent, ce parcours – savoir quelles questions poser et quoi faire ensuite – peut sembler « paralysant », explique la Dre Allison Sekuler.
Claire Dixon, PDG de Neuraura, a partagé son parcours, en décrivant comment elle a appris (dans un laboratoire spécialisé dans l’épilepsie et les stimulations cérébrales intracrâniennes) qu’elle ne pouvait pas s’attaquer au fardeau de la maladie en s’attaquant uniquement à la maladie elle-même.
Son attention s’est ensuite portée sur le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui illustre parfaitement comment la lutte contre le fardeau d’une maladie contribue à lutter contre la maladie elle-même, syndrome dont le déficit de diagnostic atteint 70 % et où les normes de soins contribuent à ce déficit. Les femmes atteintes du SOPK reçoivent souvent un diagnostic erroné dans le système de santé actuel. Neuraura s’efforce donc d’aider ces femmes à gérer leur maladie chronique.
« Il faut vraiment comprendre les besoins et être attiré par ce domaine », a souligné Mme Dixon.
À la suite des réflexions de Mme Dixon, la Dre Andrea Protzner a expliqué comment elle avait consacré une grande partie de sa carrière à la recherche sur le cerveau, plus précisément sur le vieillissement cérébral. Puis, elle a elle-même été confrontée au vieillissement cérébral, et cette expérience vécue a donné une nouvelle orientation à ses recherches.
« Vous ne pouvez pas comparer les questions que je pose aujourd’hui à celles que je posais il y a cinq ans, a partagé la Dre Protzner. En ce qui me concerne, on ne peut pas faire de recherche sans inclure les personnes sur lesquelles on cherche à en savoir plus. »
Lors de cette discussion honnête et enrichissante, d’autres questions pressantes auxquelles sont confrontés de nombreux chercheurs, scientifiques, innovateurs et entrepreneurs en début de carrière ont été abordées, notamment le moment où la recherche est prête à quitter le laboratoire, ainsi que la manière de traduire les données et de communiquer les résultats de manière responsable.
La conversation s’est terminée sur une note optimiste, avec des conseils destinés aux personnes qui débutent leur carrière dans les secteurs du vieillissement et de la santé du cerveau. Voici ce qu’ont dit nos modérateurs et nos panélistes :
« Croyez en vous… La confiance fait vendre, et vous en avez besoin pour réussir. »
– Dre Andrea Protzner
« Trouvez quelque chose qui vous tient vraiment à cœur… C’est un parcours difficile… il faut vraiment avoir cette flamme qui brûle en soi. »
– Claire Dixon
« Prenez des risques. Si vous continuez à toujours faire les choses de la même manière, vous n’arriverez à rien. Il faut prendre des risques et être prêt à échouer, tout en reconnaissant que l’on échoue dans un environnement sûr. »
– Dre Allison Sekuler
« Il n’est pas toujours facile de trouver sa passion… mais c’est une chose essentielle. On ne sait pas toujours d’où elle va venir… Faites preuve d’ouverture d’esprit. »
– Jay Ingram
Grâce à des événements interactifs et collaboratifs comme celui-ci, le CABHI inspire la prochaine génération et transforme l’écosystème du vieillissement et de la santé du cerveau au Canada et dans le monde entier.
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